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Présidentielle 2022 J+1

  • francoishada
  • 11 avr. 2022
  • 1 min de lecture

50% de voix pour des candidatures extrêmes. 50%. Certes les voix ne s’additionnent pas. Mais quand même. Au-delà du sujet du 24 avril, pourquoi le cadre républicain est-il remis à ce point en cause ? Comment ne pas s’arrêter un temps pour s’interroger : les sujets qui secouent la société font-ils vraiment l’objet d’un débat? Qui pour penser la France? Qui pour faire vivre le débat parlementaire?

Premier discours de campagne du président sortant. J’avais le désagréable sentiment d’une remise des Césars, après qu’il ait énuméré les nominés. La campagne démarre donc - enfin - ce jour, amputée de moult expressions politiques. Dommage. Ça sent le 51/49 le 24. Terrifiant. Mais je suis peut-être trop pessimiste. Il faut faire barrage à l’extrême droite. Il n’y a qu’un bulletin à choisir pour cela, celui de Macron. Pourvu que le candidat sortant entende que son score n’est pas un vote d’adhésion. Il ne faudrait pas choisir une candidature qui a voulu installer son face à face avec l’extrême-droite, pariant bien imprudemment sur le rejet de celle-ci. 33% des voix se portent sur l’extrême. Un tiers des Français ne sont pas d’extrême-droite. Il y a autre chose.

Ce quinquennat sera celui de tous les dangers. Plus que jamais.

Il nous reste cinq ans et sans doute plus de travail. En commençant par penser la France avant de penser la gauche.



 
 
 

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