La règle et le débat

Mais alors, le scrutin nous promet une assemblée où s’affronteront les tenants d’une gouvernance technocratique, garante d’une liberté décrétée, au nom d’une République sans âme, où tout irait parce que les affaires sont tenues, à des blocs plus ou moins radicaux, professant l’insoumission ou l’exclusion nationale comme solution à la violence du monde.

Et ces adversaires nourrissent le discours des autres parties.

Sur quel toboggan sommes-nous engagés ? Comme si le parti de la raison avait raison, au nom d’une règle qui nous prive du choix par le débat. Comme si l’extrême était une solution à la déraison. Comment cela finira-t-il ? Dans la dilution de la nation? Comme si cela relevait d’une simple acceptation au nom d’une rationalité décrétée sans lien avec le réel. Dans la révolte ou la rébellion? Comme si les révolutions avaient jamais produit leur lot de dommages.

Il faut repartir du terrain… facile à dire, bien plus difficile et long à faire. Mais nécessaire.